28/04/2016

Cinquième séance de jeu

Nous revoici au fond du réfectoire, avec l'ami Damian (vous savez, celui qui se prend pour un roi). La dernière fois, je vous avais annoncé que nous reparcouririons l'hôpital en sens inverse en utilisant la CAUCHEMARDOVISION pour avoir un nouveau regard (immonde) sur cet établissement.


Cerveau sain.
Eh bien qu'attendons-nous ?


Cerveau alcoolique
OUCH ça faisait quelques jours que je n'avais pas rejoué, j'avais oublié la violence de la transition et des images. Pis vous ne pouvez pas l'entendre, mais l'ambiance sonore est relou.

Rappelons-nous que les "ombres" (moi j'appelais ça des fantômes en pétrole semi-transparent mais le jeu insiste) nous donnent des informations sur les enfants. C'est parti pour la séance d'interrogatoire de l'au-delà.

Apparemment Damian a été violé par un prêtre et ses parents ne le croient pas.

Dans la pièce suivante, Lili l'infirmière est (faussement) morte, une autre ombre enlace le petit garçon au masque de tantôt. Si j'en crois ses caquetages, notre petit camarade a été battu puis abandonné par ses parents dans cet hôpital. Oooooh, la pendule est arrêtée. Je me demande si c'est notable.

Dans le couloir, notre camarade qui dit que le médecin lui a mangé le cerveau est toute entière dévorée par son ombre. Ses propos sont trop bizarres ou trop vagues pour que j'en sorte quelque chose.

Dans la chambre à la téléviseur, l'ombre du garçon scotché à l'écran vient de lui faire exploser la tête, merci Fran Bow, je sors de table. L'ombre récite des phrases de parent maltraitant mais faussement aimant, comme "Regarde-moi ! Je te dis que je t'aime tandis que je te cuisine du poison à manger." Souvenons-nous que notre amie Isabelle dort dans le fauteuil. Son ombre à elle lui caresse l'épaule en murmurant qu'elle va bientôt mourir. Tiens, je me demande ce qu'il y a à la télé : réponse, de la neige et une tête de mort qui apparaît par intermittence.

Retournons voir Gary le gardien. Alors chez lui, c'est simple, toute l'énigme à base de "distraire le gardien pour récupérer la clé" a disparu. Il y a une carcasse de porc suspendue, une tête de cochon posée par terre, et des entrailles qui respirent sur le sol.

Dans l'entrée sont apparues une horloge dont le cadran a été remplacé par un œil et une femme pendue dont manquent des morceaux. Fran commente que les horloges sont un peu déprimantes.

J'ai fini de faire le tour de l'hôpital. Vous m'excuserez du manque d'images, mais, franchement, je n'en vois pas l'intérêt. Je n'ai pas avancé pour mon énigme, mais j'ai un plan de bataille : combiner le somnifère avec le cinnamon roll, donner ça au garde, attendre qu'il tombe, puis utiliser mon grappin improvisé pour atteindre la clé trop haute. Je ne vois pas comment m'en sortir autrement avec les objets que je possède.

Je suis repassée par hasard voir la petite Adelaida, qui, vous vous souvenez, avait une chambre à côté de celle que Fran partage avec Phil (qui file un mauvais coton). Je me suis aperçu que je n'avais pas essayé de lui voler un crayon : c'est chose faite. Adelaida a protesté que c'était ses crayons. Elle a ajouté que les infirmières détestaient qu'elle dessine partout comme elle le fait, et qu'elles l'attachaient à son lit. Elle nous montre ses marques et nous demande si nous pouvons l'aider.
...

Journal de quêtes :
- Soigner les PLAIES d'ADELAIDA (corrigé)
- Trouver un CHÂTEAU et un CHEVAL pour DAMIAN

Finissons-en avec Gary. Je vais dans mon inventaire, je combine le somnifère avec le cinnam... Attends une minute, j'ai récupéré une boîte de pansements plus tôt ?!

Tu sens le haut niveau de l'hôpital quand les pensionnaires se soignent entre eux.
Quête achevée ! Récompense : un CRAYON VERT.

Je combine le crayon vert et le papier blanc que m'a donné le gamin scotché au téléviseur pour faire un DESSIN D'UN CHÂTEAU ET D'UN CHEVAL.

L'illustration, c'est un métier.
Fuck Gary, je vais donner ça à Damian immédiatement.
J'ai plus envie de partir, j'ai envie de donner du bonheur à ces gamins pour égayer leur sort...
Mais bon, Fran a ses propres problèmes.

Quête achevée ! Récompense : une CANNE.

Bon, à Gary.

...

Est-ce que mes bonnes actions envers les pensionnaires changent quelque chose à leurs problèmes ?
...
J'ai peur de le découvrir.
Allez hop, CAUCHEMARDOVISION.
...
Réponse : non. C'est donc bien par intérêt personnel afin de leur piquer leurs affaires que j'aide mes camarades.

"Salut Gary ! Je t'amène un gâteau parce que je suis très sage."
"Je t'ai dit que je te donnerais la clé en échange d'un baiser."
"Mange ce putain de gâteau."
"J'en veux pas."
"Alleeeeez"
"Fous le camp."
"T'en veux pas ?"
"Non !"
"Il est bon."
"Ta gueule !"
OK Gary.

Bon.
...
S'il est sérieux avec son histoire de baiser, qu'est-ce qui se passe si je planque un morceau de gâteau au somnifère dans ma bouche avant de lui rouler un patin ?
...
Ou alors je drogue Lili l'infirmière et j'incite Gary à lui tenir compagnie.
Ce jeu m'a rendue ignoble, c'est bien.

De retour dans le réfectoire, je surprends une conversation entre Mémé l'infirmière et Lili l'infirmière.
"La livraison est pas prête.", dit Mémé. Je sens que ça a de l'importance dans l'intrigue mais ooooh que s'est-il passé j'ai déjà oublié.
"OK c'est cool. Dis tu veux pas m'aider ?", répond Lili.
"A quoi faire ? Tu veux quand même pas que j'apporte son café à Gary à ta place ?"
"... Siiiiii ? Je peux pas bouger d'ici, je surveille les nains."
"Non déso pas déso j'ai autre chose à fiche."
Mémé s'en va.
Il y a probablement un truc intelligent à faire avec Lili.
"Coucou Lili."
"Fran ? Qu'est-ce que tu veux ?"
"Je peux emprunter votre magazine ?"
"Nope."

Oups. Mauvaise option de dialogue ? Je retente.
"Lili..."
"Ecoute mon travail est pas facile je suis là toute la journée à vous soutenir et à écouter les problèmes de tout le monde et il est tard et je suis fatiguée et j'en ai marre et je veux tuer quelqu'un peut-être même moi alors s'il te plaît fiche le camp fous-moi la paix pitié pour l'amour de tout ce qui est saint"
OK. Oh, après tout dans le dialogue j'ai compris que Gary voulait son café ? Je prends la tasse de café qui traîne sur la table. Si ça se trouve, Gary voudra d'un petit gâteau pour aller avec. Comme par exemple *wink wink* un cinnamon bun *wink wink* AVEC DE LA DROGUE DEDANS.

"Hey, Gary ?"
"Ouais ?"
OUPS.

Son regard dit "C’ÉTAIT TOTALEMENT FAIT EXPRÈS"
Je sens les représailles arriver.
"Regarde ce que t'as fait, connasse d'orpheline tarée !"
Connasse d'orpheline tarée, ça roule bien sur la langue. Gary a le sens de la formule.
"Tu l'as fait exprès ! Maintenant je vais devoir aller changer de vêtements, rhâ ! Ne fais pas n'importe quoi en mon absence !"
Je n'arrive pas à déterminer si Gary cache un cœur d'or sous des dehors durs, est très bête, ou si le jeu a décidé qu'avoir un représentant de l'autorité nous foutre des coups de pieds à l'écran, ce serait trop trash.

Je combine la canne et mon grappin improvisé pour fabriquer une gaule improvisée, plus facile à utiliser. Et zoup ! La clé. Tiens, je n'avais pas remarqué avant, mais mes objets qui pourraient logiquement être à usage multiple (comme une gaule improvisée par exemple) s'autodétruisent après un seul usage. Marrant. Sûrement pour éviter le syndrome des poches pleines, un cauchemar en matière de point'n'click.

Je déverrouille le bureau du médecin. Il est temps de faire un casse.

Vue du bureau de Sigmund le psy cliché, qui a décidé d'être une caricature jusqu'au bout.
Je vole une clé sans savoir ce qu'elle ouvre (après furetage : la grille de l'entrée, apparemment). J'observe un panneau en liège où Sigmund a punaisé plein de trucs (sans les lier par de la ficelle rouge, faut pas déconner non plus). Une affiche pour une conférence de son métier, un dessin naïf, un calendrier où tous les jours d'octobre sont barrés jusqu'au 19, un post-it indiquant "Testing day" (Fran réagit : tous les jours sont des jours de tests), un article de journal sur Sigmund, une affiche incitant les personnes souffrant de troubles mentaux à contacter des gens pour obtenir de l'aide (OH IRONIE quels messages mélangés tu m'envoies, jeu), un griffonnage d'un pentacle, et un post-it qui fait avancer l'intrigue.

Huuuuum, encore un code secret. 12 17 07 25 ?

Je ne résiste pas à regarder la pièce en CAUCHEMARDOVISION.


Say whaaaaaaaaaaaaat?
Fran réussit son jet de sauvegarde et argüe qu'elle est peut-être sous l'effet d'une drogue dure, mais qu'elle n'est pas encore morte. L'ombre assise sur un tas de viscères nous recommande d'arrêter de supprimer nos émotions et de les laisser nous envahir. Hum. Arrêtons là la CAUCHEMARDOVISION.

Phil débarque dans la pièce alors que nous nous apprêtions à partir. Vient-il nous dire bonjour ? Non, il vient nous réciter une prophétie.
"Une fille oubliée sans famille ni chat mourra quand la lune arrivera."
"Euh, oui, c'est-à-dire ?"
Phil nous claque la porte au nez, un air méchant sur le visage. Quoi ? Il la verrouille derrière nous. Oups.
Mais vous êtes plein de ressource, ami lecteur, et vous avez repéré quelque chose de flagrant sur la dernière capture d'écran : une grille de ventilation ! Et c'est parti en mode Piège de Cristal.
OUPS la grille de ventilation est fermée.
...
En CAUCHEMARDOVISION, la grille de ventilation est ouverte. Ha ha. Ha ha ha.
Nous progressons dans les conduits. Fran se demande si Phil avait prévu notre évasion. Un rat nous tombe dessus, prophétique, puis nous tombons dans un trou.

Nous arrivons dans une pièce qui ressemble à un débarras, et ça me paraît un bon endroit pour reprendre la prochaine fois.

Cette fille passe son temps à s'évanouir partout, pfiou.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire