26/04/2016

Troisième séance de jeu

Ah tiens, quand je reviens au menu et que je retourne au jeu, la Duotine cesse de faire effet.
Mais bon, c'est sûrement une mécanique essentielle pour avancer dans le scénario.
C'est reparti.

Nous sommes à présent entrés dans ce que je vais qualifier sans imagination de CAUCHEMARDOVISION parce que tous les détails normaux du décor ont été remplacés ou complétés par des monstres, des cadavres, du sang, des monstres, des morceaux de cadavres, des fantômes et des monstres. Ai-je précisé qu'il y avait des monstres ? Yaaaaay.

Dans la partie "Bureau de l'infirmière" de la pièce, un squelette occupe un fauteuil roulant. A ses pieds, une pelote de laine où est plantée une aiguille, que nous volons. Pourquoi ? Parce que nous sommes une héroïne de Point'n'Click, voilà pourquoi. Une créature ressemblant à une masse de goudron semi-transparente nous fait la grimace. Nous avons beau lui dire de partir, il ne réagit pas.

Changeons de pièce, revenons à la chambre de Fran. C'est encore plus le bordel : un cadavre de lapin, du sang partout, un fantôme derrière la fenêtre. Pffffou. Je commence par quoi ?
A la fenêtre, trois personnages masqués de blancs et cagoulés de noir, mais avec de grands nez apparents pour éviter les problèmes de droit, présentent à Fran sa propre tête coupée.
Au mur, il est écrit avec du sang : "Ce n'était pas moi".
Sur le compte-rendu médical de Fran, il est écrit avec du sang : "Qui l'a fait ?", en référence à l'assassinat de ses parents.
Du sang a souillé les dessins naïfs de Fran.
Bon, qu'est-ce que j'oublie...
Ah, si, son lit a été remplacé par un escalier qui s'enfonce à l'étage inférieur. Avant de l'emprunter, je vais aller regarder le côté de la pièce où se trouvait mon camarade de chambrée, Phil.

Phil file un mauvais coton. Son petit visage poupon a été remplacé par... comment décrire ça... une tête réduite, mais de taille normale. Un fantôme en pétrole semi-transparent est assis à côté de lui. Je sens que je vais encore me prendre un screamer à la tronche, mais je vais aller communiquer avec lui.
Phil ne nous parle pas. Le fantôme nous parle de l'oncle et de la mère de Phil. Apparemment, Phil a eu des problèmes avec son oncle et sa mère l'a plus ou moins renié.
Je fais tomber la tête d'un cerf mort. Urgh.

Allons explorer cet escalier qui a remplacé le lit de Fran. Nous avons la vision du bureau de Sigmund le psy cliché qui s'adresse à Tata Bow.
"Je dois le lui dire !", dit Tata Bow.
"C'est hors de question", dit Sigmund.
"Je veux ramener Fran à la maison maintenant !"
"Elle n'est pas en état psychologique."
"Vous ne pouvez pas la garder loin de moi comme ça !"
"QU'EST-CE T'EN SAIS, T'ES MÉDECIN ?"

Fin de la vision.

Fran se réveille sur le sol de sa chambre, incertaine sur la réalité de ce flash (d'ailleurs, le lit est réapparu). Tata Bow a-t-elle des révélations à lui faire ? Pourquoi Sigmund est-il si méchant ? C'est décidé, Fran se barre ce soir.
Nous retournons du côté de la chambre appartenant à Phil, qui est aussi celui de la porte de sortie. Que faire dans un point'n'click quand on n'a pas trouvé de clé et que la porte n'est pas verrouillé par un puzzle à la noix ? Crocheter la serrure bien sûr ! Une combinaison de l'aiguille à tricoter et de la pince à cheveux fera l'affaire. Nous sortons dans le couloir.
Dans le couloir est écrit avec du sang : "Papa n'était pas là, Maman ne s'en souciait pas". Cette belle inscription est décorée par le dessin de morceaux d'êtres humains, donc je vais froncer mon petit nez suspicieux et soupçonner que ce message concerne Papa Bow et Maman Dagenhart.
Entrons dans la chambre voisine de la nôtre.
Une petite fille déformée par notre CAUCHEMARDOVISION est assise sur le sol. Le fantôme en pétrole semi-transparent collé à sa tête et son bilan médical nous apprennent qu'elle s'appelle Adelaida, qu'elle a sept ans, a été victime de viol, et fait des progrès avec le médecin grâce à l'art-thérapie.
Oh, je viens de remarquer que je peux annuler ma CAUCHEMARDOVISION quand je veux. Je vais pouvoir aller jouer avec Adelaida ! Qui a l'air superficiellement en forme et dessine sur le sol.
Adelaida nous demande si Fran "les" a vus.
"De quoi ?"
"Ces créatures qui suivent tout le monde !"
"Euh, ouais, les ombres là ?"
"Oui. Je ne les vois pas, mais je sais qu'ils sont là."
"Tu sais ce qu'ils sont ?"
"Moui, je suppose..."
"Bah vas-y arrête le suspens là, balance le screamer."
"... Tu aimes dessiner ? J'adore dessiner !"
"EH ! Il est où mon screamer ! Et oui j'aime bien dessiner mais j'ai la coordination manuelle d'un chameau mort, alors bon. Et sinon, les ombres ?"
"Je veux un crayon."
"Je veux mon chat."
"Bah dessine un chat."
"Hum pourquoi pas - NON."
"Ton chat est en danger ! Les ombres l'ont pris."
"Comment tu le sais, quelqu'un te l'a dit ?"
"Ouaip, celui qui me suit. Salut !"

Fin du dialogue. Pas de screamer. Je suis surprise.

Retournons voir le couloir, sans CAUCHEMARDOVISION. Par la fenêtre, on voit un labyrinthe en haies. En regardant par la lucarne de la porte des toilettes, on s'aperçoit qu'il est impossible de s'y cacher puisque tout est visible (sans doute pour éviter des problèmes, nous sommes dans un hôpital après tout). Fran se jure de se retenir. Tiens, si j'essayais la CAUCHEMARDOVISION ? Apparaît à l'envers une inscription en rouge : "Le roi aime les dessins".

En essayant de prendre l'escalier, Fran fait popper Mémé l'infirmière, qui lui dit de retourner dans sa chambre. Ça me paraît un bon endroit pour m'arrêter pour aujourd'hui.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire